Citroën M 35 le prototype à moteur Rotatif Wankel.
Résolu à rester leader sur les technologies de pointe, Citroën s?engage avec la firme NSU dans l'aventure du moteur rotatif Wankel. Par souci d'économie, les services d'études et de marketing de Citroën ont une idée originale. Créer un laboratoire roulant et le confier à des clients 'sélectionnés'. Les 6 premiers prototypes sont disponibles fin décembre 1969, pour le lancement de l'opération en janvier 1970.
Un Laboratoire Roulant !
Résolu à rester leader sur les technologies de pointe, Citroën s’engage avec NSU dans l’aventure du Rotatif Wankel');">moteur rotatif Wankel par une entreprise commune la société ‘’Comotor’’ crée en 1967.
Citroën à l’idée originale, de créer un laboratoire roulant confié à des clients ‘sélectionnés’.
Les 6 prototypes sont disponibles en décembre 1969, pour le lancement de l’opération en janvier 1970.
Citroën annonce que 500 clients testeurs seulement peuvent acheter la M35. Jouant sur la rareté et sur le privilège de devenir « testeur Citroën », le prix est ‘’particulier’’ 14 000 frs proche de celui d’une D Spécial (ID).
Citroën joue la carte de l’exclusivité, le bénéficiaire doit rouler plus de 30.000km par an, et être un fidèle client. L’heureux propriétaire d’une M35 est accueilli en priorité dans le réseau aux frais du double chevron à l’exception des consommables (freins, pneumatiques…).
La M 35 est obligatoirement gris métallisé avec sur les ailes avant un sticker portant le numéro de la voiture, le côté exclusif de la voiture s’en trouve renforcé.
La M 35 est assemblée chez Heuliez, sur une base d’Ami 8, en complément du moteur rotatif de 995 cm3 de 49 cv, le laboratoire teste aussi une suspension hydropneumatique adaptée pour la première fois à un modèle de cette taille.
Seulement 267 voitures trouvent acquéreur.
Finalement, Citroën n’arrive pas à assurer un service après-vente à la hauteur des promesses et envoie aux propriétaires de M35 une offre de rachat, ou d’échange contre une DS.
Citroën communique sur cette opération, annonçant que 500 clients testeurs seulement peuvent acheter la M35. Jouant sur la rareté et sur le privilège de devenir « testeur Citroën », le prix est ‘’particulier’’ 14 000 frs proche de celui d’une D Spécial (ID).
Citroën joue la carte de l’exclusivité, le client doit prouver rouler plus de 30.000km par an, et être déjà un fidèle client Citroën. L’heureux propriétaire d’une M35 est accueilli en priorité dans le réseau Citroën et aux frais du double chevron à l’exception des consommables (freins, pneumatiques…).
La M 35 est obligatoirement gris métallisé avec sur les ailes avant un sticker portant le numéro de la voiture, le côté exclusif de la voiture s’en trouve renforcé.
La M 35 est assemblée chez Heuliez, sur une base d’Ami 8, en complément du moteur rotatif de 995 cm3 de 49 cv, le laboratoire teste aussi une suspension hydropneumatique adaptée pour la première fois à un modèle de cette taille.
Seulement 267 voitures trouvent acquéreur.
Finalement, Citroën n’arrive pas à assurer un service après-vente à la hauteur des promesses et envoie à l’ensemble des propriétaires de M35 une proposition de rachat, ou d’échange contre la plus luxueuse des Citroën.
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Les moteur sont assemblés chez Comotor SA, : Compagnie européenne de construction de moteurs automobiles, une entreprise commune aux constructeurs français Citroën et allemand NSU.
En 1969, l'usine de production est installée en Allemagne, à Altforweiler. Elle produit les moteurs de la Citroën GS Birotor et de la NSU Ro 80 à partir de fin 1972 avant d'être démantelée en 1977.