MAZDA RX 7, une motorisation originale Wankel.
La Mazda RX7 de 1978 est une jolie sportive équipée d?un original moteur rotatif birotor positionné particulièrement bas et en arrière sous le capot avant du véhicule. Cette voiture a connu le succès auprès des passionnés.
Joujou rotatif
Le constructeur japonais Mazda dispose d’une lignée de coupés à moteurs à pistons rotatifs, comme la Cosmo Sport 110 S de 1967. Lancée en mars 1978, la RX7 remplace la RX3 de 1971 et se place dans la gamme un cran en dessous de la Cosmo RX5 de 1975.
Ce coupé 2 2 de 4,28 m dispose d’une ligne basse et très aérodynamique, agrémentée de phares escamotables. La partie arrière est toute en glaces et une vitre sert de hayon.
Cette sportive abordable à moteur en position centrale avant dispose d’excellentes qualités routières.
Une motorisation originale
Issu d’une licence NSU, le moteur à cycle Wankel représente une technologie très originale, compacte et comportant peu de pièces en mouvement. Deux rotors triangulaires tournent dans des carters quasiment sphériques, représentant 1 146 cm3 de cylindrée au total. Le bloc délivre 105 ch aux roues arrière, accouplé à une boîte 5 vitesses. La vitesse de pointe est de 200 km/h. Mais ce type de motorisation consomme beaucoup, vieillit mal et nécessite un entretien très scrupuleux.
A la fin 1980, la Mazda RX7 reçoit un bouclier affiné et de jolis feux fumés. Le moteur développe désormais 115 ch. En 1983, une version Turbo de 165 ch est proposée au Japon. Une nouvelle évolution apparaît en 1984, ainsi qu’un birotor 135 ch.
Cette RX7 s’est vendue à 471 000 exemplaires, principalement sur le marché américain. Deux générations suivent en 1985 et 1991. Cette dernière, au style « bio design » tout en courbes, a atteint 280 ch. En 2003, la RX8, avec ses originales demi-portières arrière, reste fidèle aux pistons rotatifs. Elle disparaît en 2012 sans descendance.
La première Mazda RX7 dispose d’un beau palmarès : victoire aux 24 Heures de Daytona 1979, au championnat de Grande-Bretagne des Voitures de Tourisme 1980 et aux 24 Heures de Spa 1981. Elle est alors pilotée par Tom Walkinshaw, également patron d’écuries.
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