LAMBORGHINI Urraco P 250 - innovante et séduisante.
La LAMBORGHINI Urraco P 250 est une voiture d'entrée de gamme chez Lamborghini, designer Marcello Gandini pour le carrossier Bertone. Urraco désigne un ''petit taureau'' et P désigne Posteriore (position arrière).
Séduisante entrée de gamme mais pari perdu
Présentée au Salon de Turin à l’automne 1970, la Lamborghini Urraco est un coupé sportif 2 2 de 4,25 m qui est chargé de séduire une nouvelle clientèle, celle de la Porsche 911.
Signée par Marcello Gandini pour la carrosserie Bertone, elle présente un avant en pointe arrondi sur les côtés, un capot abondamment percé, des phares additionnels encastrés dans les pare-chocs et un profil tendu. La grille de lunette à lames noir brillant se prolonge sur le profil. L’arrière aux feux presque carrés apparaît raide. La carrosserie autoporteuse en acier est vissée sur une structure monocoque.
De belles performances
Contrairement à ses sœurs, cette Lambo fait confiance à un V8 32 soupapes de 2 462 cm3 incliné à 90°, dû à l’ingénieur Paolo Stanzani. Il est disposé transversalement en position centrale arrière. Avec 220 ch, ce bloc offre à l’Urraco une vitesse de pointe dépassant 230 km/h, ce qui est rapide pour l’époque. Montée sur jantes en magnésium, son équilibre routier apparaît satisfaisant, d’autant qu’elle se limite à 1 150 kg.
Bien équipée, elle se signale par une planche de bord au dessin particulier évoquant l’aviation, sur laquelle le compte-tours et le tachymètre sont déportés.
Le public est séduit, mais, en raison de difficultés à assurer la production, la belle n’est livrée qu’à partir de courant 1972 et de nombreuses commandes sont annulées. De plus, les premiers exemplaires se montrent peu au point.
Le Taureau a pourtant dévoilé en 1974 une version deux litres pour l’Italie (182 ch), ainsi qu’une trois-litres (265 ch, 260 km/h). Connue sous le code P300, elle dispose de quatre arbres à cames en tête et de quatre carburateurs double corps. Une déclinaison Rallye (330 ch) a aussi été développée par le pilote Bob Wallace.
Souffrant du choc pétrolier et de la très mauvaise santé financière de la marque, l’Urraco sera produite à 793 exemplaires jusqu’en 1979. Elle a servi de base aux deux-places Silhouette (1976) et Jalpa (1981).
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