Expedition Renault reliant Colomb-Bechar au Niger.
La mission est composée de Gaston Gradis, des deux frères Estienne, de l'ingénieur de Renault Pierre Schwob et de trois mécaniciens quitte Colomb-Béchar le 24 janvier avec trois Renault 6 roues jumelées. Le 31 janvier : La mission Gradis-Estienne atteint le poste militaire de Bourem au Niger après avoir traversé le Sahara.
Gaston Gradis, fondateur de la Compagnie Générale Transsaharienne persuade son ami Louis Renault de participer à un raid au travers du Sahara, ce défi compte beaucoup pour l’image de la marque Renault face aux exploits de Citroën en Afrique.
Louis Renault ne fait pas confiance aux roues avant motrices, il imagine une voiture équipée de 6 roues jumelées. A partir d’une robuste Renault 10 cv KZ, modèle très apprécié, il fait modifier le châssis pour recevoir un deuxième essieu arrière moteur ; chacune des roues est remplacée par un ensemble de deux roues jumelées, chaussées de pneus que l'on peut légèrement dégonfler pour mieux rouler sur les terrains mous, au total la voiture dispose de 12 roues puisqu’elles sont jumelées, de façon à mieux évoluer sur le sable en réduisant la pression.
Un groupe dirigé par Gaston Gradis est constitué des deux frères Estienne, de l’ingénieur de Renault Pierre Schwob et de trois mécaniciens.
La mission Gradis-Estienne part de Colomb-Béchar le 24 janvier 1924 avec trois Renault type MH 10 CV 6 roues jumelées (6x4), et parvient au poste militaire de Bourem au Niger le 31 janvier après avoir traversé le Sahara.
L'itinéraire suivi de Colomb Béchar Adrar-Ouallen-Tessalit-Bourem a été exploré dans sa plus grande partie par une reconnaissance précédente, par la Compagnie générale transsaharienne de Gaston Gradis.
Les voitures Renault remportent cette manche face à Citroën en conjuguant facilité d’utilisation, très bonne capacité de franchissement et meilleure agilité par rapport aux spectaculaires autochenilles Citroën à système Kégresse-Hinstin.
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