Citroen Rosalie 8A bien connue pour ses records avec les huiles Yacco.
L'arrivée de la nouvelle gamme Citroën C 4 et C 6 en 1932, marque l'histoire de la marque par deux innovations : l'apparition du fameux ''moteur flottant'' et la carrosserie ''monopièce''. A partir de deux moteurs, de trois puissances et de trois empattements, la firme Citroën propose une multiplicité de modèles.
Au Salon de Paris en octobre 1932, sur le stand Citroën, la série C 4 – C6 cède la place à la nouvelle gamme des ‘8’,’10’, ‘15’ ‘10’ légère et ‘15’ légère, désignées par leur puissance fiscale.
Elle passe dans l’histoire de l’automobile avec le surnom de ‘Rosalie’. La 8 CV est
une évolution dela C4, elle est aussi la dernière Citroën à transmission aux roues arrière.
Le moteur étudié par l’ingénieur Arthur Michelat est repris et amélioré, avec le principe ‘Moteur Flottant’ lancé six mois plus tôt.
André Citroën a acheté les droits du ‘Floating-Power’ à Chrysler, où l’ingénieur Lee a développé un dispositif de suspension du moteur à la faveur des travaux sur les vibrations menées par les ingénieurs lyonnais Pierre Lemaire et Paul D’Aubarède.
La boîte de vitesses dite silencieuse offre pour la première fois chez Citroën l’avantage de deux vitesses synchronisées, et une roue libre disponible en option.
A. Citroën innove,la Rosalie8A est proposée avec un très grand choix de carrosseries, berline, torpédo, coach, cabriolet et faux cabriolet.
C’est, en somme, l’application à la voiture de large diffusion, les principes de la voiture de luxe.
Ces carrosseries ‘Monopièce’ constituées d’un nombre d’éléments réduit (quatre pièces : un auvent, deux panneaux de côté, un panneau arrière) assemblé par soudure invisible contribuent à plus de sécurité et de robustesse que la ‘Tout Acier’, ils forment déjà une véritable coque.
Le châssis à structure tubulaire est composé d’une semelle d’acier rapportée par soudure sur les longerons et traverses caissonnés en U, les ferme, et rend le cadre pratiquement indéformable.
La société des huiles Yacco organise à partir du 28 octobre 1931, des opérations publicitaires sous forme de records d’endurance sur le circuit de Montlhéry, à l’aide de voitures Citroën appelée ‘Petite Rosalie’ ; en réalité neuf voitures carrossées en caisse simplifiées, allégées et mieux profilées participent à ces records jusqu’en juillet 1933.
Le record le plus marquant d’une série exceptionnelle est celui après 134 jours dans des conditions météo détestables, établit par la "Petite Rosalie" qui a parcouru 300 000 kms à la moyenne de 93,47 km/h et bat ainsi 78 records du monde de durée et 28 records du monde de distance ( toute catégorie) et 190 records internationaux.
Pour ces records les pilotes se relaient toutes les six heures, sous la direction de César Marchand associés à Louis Le Roy de Présalé, Alphonse Vaillant, Robert Bodecot, Raphaël Fortin, Marcel Lecoeur, Marcel Combettes, Edmond Bertaux et Lucien Marchand son frère.
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