COBB John - La vitesse, encore la vitesse, toujours la vitesse

Que ce soit sur la piste de Brooklands en Angleterre, sur l'autodrome de Montlhéry en France ou sur le Grand Lac Salé de Bonneville, aux Etats-Unis, John Cobb n'a qu'une ambition, toujours plus vite.

Commerçant en fourrures de profession, il affectionne tout particulièrement les grosses voitures lourdes et puissantes.

En 1933, John Cobb développe un vaste projet. Il charge l'ingénieur Reid Railton, le créateur du Blue-Bird de Malcolm Campbell, de concevoir et réaliser un engin capable de battre le record du monde absolu de vitesse sur terre. 

Et c'est la naissance d'un énorme monstre mécanique entraîné par deux moteurs d'avion Napier-Lion de 12 L chacun et développant au total 2500 CV. et pesant plus de 3 tonnes. 

Le 15 septembre 1938, au volant de cette Railton, Cobb prend un nouveau record mondial à la vitesse de 563,471 km/h. 

Dès le lendemain, Thomas Eyston parvient à 575,217 km/h avec sa Thunderbolt.
Cobb revient en Angleterre et durant plus d'un an, il prépare sa revanche. 
Puis, le 23 août 1939, encore à Bonneville, dans l'Utah, il parcourt le kilomètre lancé à 594,847 km/h. Presque 10 Kms à la minute.

Après un arrêt momentané pendant la guerre, en 1947, il retourne à Bonneville avec sa Railton modifiée.

Le 16 septembre 1947, il atteint les vitesses extraordinaires de 633,66 km/h pour le kilomètre lancé et de 634,261 km/h pour le mile soit 1609m. Le pari des 600 km/h est pulvérisé.

Coob détient ce record pendant 17 ans.

Il s'attaque alors records sur l'eau. 

Cependant, en 1952, pendant une tentative sur le Loch Ness, son canot à réaction heurte une grosse vague et se désintègre ; on ne retrouve aucune trace ni de l'homme, ni du bateau.