CITROEN C 4 AC 4 une B 14 moderne et une petite C 6.
La Citroën C 4 est une évolution moderne de la B 14 dont elle reprend plusieurs types de carrosseries, se sont les premières 10 CV de Citroën. Elle est présentée simultanément à la Citroën C 6 sa grande s?ur à six cylindres.
En juillet 1928, Citroën fait homologuer au service des mines la nouvelle AC 4 (AC pour André Citroën, 4 pour quatre cylindres) elle est plus connue sous l’appellation : C 4.
Elle est lancée en Octobre 1928 au Salon de Paris afin de remplacer le vieillissante B14 et dont les chiffres de vente à l'export chutent fortement.
L’ingénieur Arthur Michelat développe le moteur, le vilebrequin est monté sur trois paliers, l’allumage se fait par « delco » et non plus par magnéto.
Le moteur de 1 628 cm3 développe 30 ch. à 3 000 tr/mn la vitesse maximum est 90 km/h.
La fonte remplace l’alliage léger pour le bloc cylindre coulé en une seule pièce avec le carter inférieur.
Le refroidissement ne s’opère plus par thermosiphon, mais avec l’assistance d’une pompe à eau.
La carrosserie surbaissée évolue légèrement c’est une “Tout-acier’’ licence Budd comme les B 10, B 12 et B 14.
La silhouette gagne en harmonie, la voiture semble moderne et bien équilibrée notamment par le rehaussement du capot moteur. La transmission, les freins à dépression Westinghouse et la direction sont entièrement redessinés.
Le châssis particulièrement rigide grâce à des longerons de forte section, entretoisés par des traverses en tube, existe en deux grandeurs, berline normale 4,10 m, familiale longue et taxi 4,22 m.
La Citroën C4 démontre des qualités de robustesse et de simplicité qui lui assure une diffusion dans toute l’Europe
Courant 1932, elle reçoit le moteur flottant.
Le châssis sert de base à l'élaboration de modèles autochenilles civil ou militaire principalement en Type P15 N plus puissant conçu spécialement pour la neige que l’on retrouve en 1929 dans les Alpes Scandinaves et dans les essais de la futur ‘‘Croisières Jaune’’ ou expédition Citroën Centre Asie (3ème mission Haardt – Audouin-Dubreuil).
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