RENAULT NN 2 une voiture de grande diffusion connue comme la Petite Renault 6CV.
La Renault NN 2 lancée 6 ans plus tôt, aborde sa dernière année d'existence, cette petite voiture permet à Renault de connaître un beau succès commercial et d'atteindre des cadences de production étonnantes pour l'époque.
La firme de Billancourt fait évoluer la Renault 6 CV KJ de 1922, en KJ 1 1923, elle devient MT au printemps 1924, s’allonge de 20 cm au salon d’octobre 1924 pour s’appeler NN.
La Renault Type NN fait partie de la fameuse lignée des 6 CV Renault, robustes automobiles dont la diffusion totale dépasse 150 000 exemplaires
Elle est globalement produite de 1924 à 1930, et plus connue sous la dénomination commerciale de Renault 6CV, elle est disponible en plusieurs types de carrosseries : berline, torpédo ou cabriolet et fourgonnette tôlée ou bâchée.
Sa vitesse est de 60 km/h.
La Renault NN1 est présentée en octobre 1927, la voie passe de 1,15 m à 1,30 m.
L’ultime perfectionnement est exposé au salon 1928, la Renault NN 2 profite d’un nouvel embrayage à disque, d’un allumage plus moderne utilisant un distributeur et une bobine.
Le moteur identique à la KJ, 4 cylindres monobloc à culasse rapportée d'une cylindrée de950 cm3 (58 x 90 mm) est relié à la boîte de vitesses à trois rapports avant dont la 3e était en prise directe et une marche arrière par un arbre de débrayage monté à cardan, solidaire du pont arrière type banjo.
Le châssis est perfectionné par le renfort de quatre amortisseurs à friction, la traverse arrière en ‘chapeau de gendarme’ supporte le ressort transversal, elle est reculée derrière l’essieu.
Les freins commandés par câbles agissent sur les tambours des quatre roues.
En 1925 au Rallye automobile Monte-Carlo, Fischer termine 7e des voiturettes sur une Renault NN.
En janvier 1927, le lieutenant Georges Estienne traverse le Sahara avec une 6 CV Renault NN, c’est une première en ‘solitaire’ : 18 000 km parcourus en 36 jours à travers le Sahara et l’Afrique Occidentale Française
Le périple de Georges Estienne répond à l’étude d’une liaison entre le terminus du chemin fer algérien et ceux du Dahomey et du Sénégal.
Il quitte Billancourt le 7 janvier 1927 au volant d’une NN sans préparation particulière, en direction de Fort-Lamy.
Le retour s’effectue par Kano et Niamey, sans le moindre incident mécanique. Vaincu par une modeste 6 CV.
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