PEUGEOT ennemi de Peugeot.
En 1876, La Famille Peugeot, réalise avec succès, d'articles de quincaillerie; leurs produits comprennent des outils, des moulins à café, des montures de parapluies et des articles utilisés dans la fabrication des corsets.
La société est dirigée par Armand et Eugène, la fabrication de cycles débute en 1885 et quatre ans plus tard une voiture à vapeur, à 3 roues, est produite, en association avec Léon Serpollet.
En 1891, Armand signe un accord avec Panhard et Levassor pour construire des automobiles sous licence Daimler.
Petit-neveu des fondateurs, Armand, curieux de tout, passe pour un homme que rien n'arrête. C'est presque un "aventurier" aux yeux des paisibles Francs-comtois. Jeune ingénieur diplômé des Arts et Manufactures de Paris, il n'hésité pas à s'embarquer pour l'Angleterre, la terre de la révolution industrielle.
Au cours d'un stage dans une société de Leeds, il prend toute la dimension des futurs bouleversements industriels et économiques. Il en revient conquis par la bicyclette.
Contre l'avis d'Eugène, son cousin avec lequel il préside la société familiale, il impose la production de deux-roues dans l'une des usines du Doubs.
Armand voit plus loin et songe déjà à construire des véhicules à moteur.
Devant l’attitude hostile d’Eugène et de ses trois neveux, Armand quitte l’entreprise en 1897 et fonde la ‘’SA des Automobiles Peugeot’’ qui construit désormais ses propres moteurs à Audincourt et à Sochaux en 1912.
De leurs côtés les fils d’Eugène construisent à partir de 1905 des voiturettes sous la marque Lion Peugeot, à Beaulieu Valentigney.
Cocasserie de l’affaire, elles sont conçues par l’ingénieur Gratien Michaux débauché de chez l’oncle Armand.
Conscient que cette rivalité ne peut être que stérile, Armand amorce un rapprochement avec les "hommes du Lion". Le décès d'Eugène en 1907 facilite la réconciliation et dès 1910, les automobiles Peugeot seront produites sous le même emblème.
‘’Les Fils de Peugeot frères’’ et la ‘’SA Automobiles Peugeot’’ deviennent la ‘’SA des Automobiles et cycles Peugeot’’.
Toutefois, les Lion se vendent jusqu’en 1915, et gagnent encore quelques belles victoires.
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