Après de longues tractations, Armand Peugeot et ses neveux réussissent à un rapprochement complet

. Les « Automobiles Peugeot » fusionnent en 1910 avec les « Fils de Peugeot frères ». Les deux firmes s'appellent désormais la « Société Anonyme des Automobiles et Cycles Peugeot », elle dispose maintenant moyens financiers énormes et un puissant outil industriel composé de quatre unités de production ; Audincourt, Lille, Beaulieu, Valentigney. En 1913, Peugeot réalise 20% de la production française avec 9 330 voitures, Renault n'en réalise que 4 481 cette même année, soit moins de la moitié. La 146 est assemblée à Lille à 428 exemplaires de fin 1912 à 1914, c'est une voiture robuste forte appréciée comme voiture rapide d'Etat-major. Le moteur est un quatre cylindres bi-blocs de 4 536 cm3 à course très longue de 160 mm. Après la guerre, certaines de ces voitures remaniées, poursuivent une nouvelle vie civile après un passage en révision au camp de Vincennes.